On nous écrit
Moment d’échappement grâce à un concert de harpe
Le 30 juillet dernier, j’ai eu le trop rare plaisir d’assister à un concert de harpe. Donné dans le très beau cadre de la Chapelle aux Concerts, à Couvet, il a permis à nombre d’entre nous de se rendre compte que la harpe n’est pas seulement un instrument de musique que l’on sollicite de temps à autre au sein d’un orchestre symphonique, loin s’en faut.
La jeune artiste, Lorelei Coker, a fait le choix d’œuvres variées au sein desquelles on trouve nombre de créations personnelles. Gageons que d’autres sont en préparation et que nous aurons bientôt le bonheur de les écouter.
De mon cinquième rang, j’ai pu nettement admirer le travail des mains et des doigts… c’est impressionnant ! Quant aux pièces musicales, il y en avait pour tous les goûts, même un morceau de musique champêtre (interprété en sus)… jamais je n’aurais cru possible qu’une harpe puisse rendre l’harmonie d’une telle œuvre aussi bien qu’un accordéon !
Lorelei Coker maîtrise parfaitement son instrument et sait particulièrement bien mesurer les nuances qui transforment une simple exécution en une réussite : l’espace d’une grande et belle heure, nous avons oublié la canicule, la guerre, les restes de pandémie et l’inflation… que demander de plus ?
Au premier rang, attentive et émue, la grand-maman maternelle de l’artiste, qui fêtait ce jour-là ses 90 ans, et en l’honneur de laquelle ce concert avait lieu, devait se dire qu’elle recevait là le plus beau cadeau de son existence !
Qu’au travers de ces quelques lignes, Lorelei Coker trouve remerciements et encouragements : la valeur n’attend pas le nombre des années, et cette jeune artiste nous l’a fort joliment prouvé !
Sylvain Moser, Les Verrières