Oui à une énergie de proximité, oui au développement de l’éolien

Le projet de parc éolien au Mont de Boveresse a enfin été relancé. L’association Pro-Éole du canton de Neuchâtel salue cette avancée et encourage les autorités de Val-de-Travers à persévérer dans la transition énergétique.

Le dessein des opposants est de s’y opposer sans apporter une seule solution à la crise énergétique que nous traversons et qui est appelée à durer si nous n’agissons pas maintenant. Voulons-nous continuer à être dépendant des énergies fossiles, être otage des conflits mondiaux et complice des pollutions ? Il est vrai que les pollutions concernent principalement les pays producteurs d’énergie fossile et les mers. Toutefois, le réchauffement climatique ne s’arrête pas aux frontières de la Suisse. Il s’agit d’un phénomène mondial que nous pouvons combattre par l’encouragement des énergies renouvelables et notamment de l’éolien qui est largement sous-exploité dans notre pays. Les pays voisins comptent plus de 7000 éoliennes contre seulement 41 en Suisse.

Nous nous devons d’agir pour relever le défi de la transition énergétique. Nous en avons les moyens. En effet, chaque mois, nous dépensons plus d’un milliard de francs pour l’importation d’énergies fossiles. Lequel argent est notamment utilisé pour construire des stades de football climatisés en plein désert.

En développant l’énergie éolienne, cet argent reste en Suisse pour le bien de la population et de la main-d’œuvre locale. Pour rappel, il y a du vent partout en Suisse. Il suffit d’aller le chercher. Dès 10 km/h, une éolienne peut produire de l’électricité ce qui fait que les éoliennes produisent de l’électricité pendant 80% du temps. Les éoliennes sont uniquement arrêtées en cas de rafales de vent très fortes et de longue durée. Ce qui arrive très rarement.

Arrêtons l’hypocrisie et arrêtons de fermer les yeux sur la réalité du monde. Nous ne voulons plus de centrale nucléaire mais en parallèle nous importons de l’électricité de France d’origine nucléaire, principalement en hiver. C’est précisément en hiver que l’éolien est le plus productif.

Entre dépendance énergétique et indépendance énergétique, nous avons choisi notre camp ; le camp de l’avenir et de l’indépendance énergétique. Et vous ?

Pro-Éole Neuchâtel,
Dominique Gros, Peseux