Port du masque : tout n’est pas clair ni logique
Depuis le lundi 6 juillet, le port du masque est obligatoire dans tous les transports en commun de Suisse. Ceci, nous dit-on, est lié à l’actuelle pandémie. Mais les moins de 12 ans ne sont pas soumis à cette règle…
Pourtant, tout n’est pas clair ni logique : il n’y a pas si longtemps (tiens, c’est bizarre : pourquoi a-t-elle disparu précisément au moment où le port du masque devient obligatoire ?), une grande affiche, placardée contre une des pharmacies locales, indiquait comment mettre convenablement un masque (par les élastiques, sans toucher le tissu censé couvrir le nez et la bouche) et spécifiait bien que le masque, je cite,
n’était pas une protection suffisante contre le Covid-19 .
Donc, en imposant l’usage du masque, on donne un faux sentiment de sécurité : c’est dangereux, voire irresponsable, car cela relègue la distanciation sociale au second plan, alors que c’est elle qui est primordiale. Prenez la peine de regarder comment le masque est souvent porté : le nez est couvert, mais pas la bouche… ou le contraire… Le pire que j’ai vu était le masque porté sur le front (!), alors que la personne toussait…
Recrudescence du virus précité ? Oui. Oui, mais… Je n’ai pas connaissance de la moindre contamination imputable à l’emploi des transports publics. Les derniers cas en date font état de gens ayant contracté cela à l’étranger pour certains, dans des clubs en Suisse pour d’autres. Comme d’habitude, la sacro-sainte liberté individuelle a prévalu : on laisse des coordonnées fantaisistes pour ne pas pouvoir être « pistés », sans songer aux conséquences potentielles pour les autres. Que d’adultes irresponsables ! Je n’ai jamais été confronté à un tel laxisme dans les transports en commun. Et puis, ne nous avait-on pas dit qu’il fallait côtoyer un porteur du virus durant au moins 15 minutes avant de risquer quoi que ce soit ?
Il y a malheureusement d’autres explications pour le port du masque obligatoire dans les transports publics. La première a été citée par M. Berset, je cite encore : « les touristes ne comprendraient pas, eux qui doivent le porter dans leurs pays ». Traduction : « ne faisons pas peur aux touristes, nous avons besoin de leur argent… ». Et puis, il y a tant de masques en vente, et il s’en vend si peu : c’est de l’argent qui repose…
Le mercantilisme, à tous les niveaux, a encore de beaux jours devant lui ! Je vous souhaite un bel été…
Sylvain Moser, Les Verrières
Où est la distanciation aux caisses des magasins ?
Nous devons faire la queue aux caisses des magasins comme de bons petits soldats, mais lors du passage en caisse, cela s’avère être une autre histoire. Certains individus qui vous suivaient dans la file d’attente n’ont plus aucune gêne pour vous dépasser alors que vous rangez tranquillement vos courses. Elle est où la distanciation là ?
Sous prétexte que le confinement est levé, des malotrus non dégrossis se croient tout permis.
Je ne souhaite le virus à personne mais une chose est sûre, ces gens-là n’arriveront pas à Noël avant moi !
Claudia Castellano, Fleurier