Premier séminaire international de Seibukan
Cerise espagnole sur tatami vallonnier
Le Seibukan Budo renvoie à la maison mère japonaise des arts martiaux traditionnels. Si plusieurs pays ont déjà mis sur pied des rencontres nationales autour de ces disciplines, le premier séminaire international du genre a eu lieu le week-end passé au Val-de-Travers. C’est le Neuchâtelois Pascal Kaufmann qui a eu cette idée afin de célébrer en même temps les 20 ans de son club de Peseux (Wadosen ryu).
Six pays représentés et 200 m2 de tatami
« On cherchait une façon de marquer d’une pierre blanche ce jubilé. Cette ouverture martiale à l’international m’a semblé être un excellent moyen de rassembler largement derrière une culture commune, à savoir celle des arts martiaux », développe Pascal Kaufmann (6e dan). Plus de cinquante participants, venus de six pays différents, ont pris part à ce stage de deux jours. Pour accueillir tout le monde, 200 mètres carrés de tatami ont été installés dans les salles de gym d’espaceVal vendredi et samedi passés. « On est très satisfait de mélanger des enfants de 12 ans avec des jeunes novices de 75 ans ainsi que des ceintures blanches jusqu’à des ceintures noires 8e dan. »
Espagne, Europe et Japon
Certains ont profité de l’aubaine pour monter en grade. Une dizaine d’examens ont été passés avec succès. Parmi les participants, on trouvait certains Vallonniers comme Fabien Leuba (du club de Buttes) et Yann Gremaud, désormais cerclé de marron autour de la taille. Et puis surtout, en haut de la hiérarchie, il y avait le maître espagnol Ricardo Sanz (8e dan). « Je pratique les arts martiaux depuis l’âge de 15 ans. C’est un mode de vie que j’ai cultivé en Espagne puis en Europe et enfin au Japon dans une quête perpétuelle de perfectionnement. » Samedi dernier, c’est lui qui a enseigné l’ultime cour du séminaire, sur un tatami bondé. Ce fut la cerise espagnole sur le tatami vallonnier !
Kevin Vaucher