PUBLI-REPORTAGE – P’tit Python – Fleurier
Nouvelle peau pour la mercerie
Dans le vent de pessimisme répandu par la pandémie, l’ouverture du P’tit Python en septembre dernier se démarque positivement. La patronne et seule employée Séverine Python ‒ d’où le nom de son magasin et son logo ‒ tient désormais l’unique mercerie du Vallon. Elle n’aspire pas à concurrencer les géants d’internet. Elle souhaite répondre à une demande tout en apportant des plus-values telles que la confection d’articles pour bébés.
Une offre complète proposée
Cette résidente des Bayards de 44 ans n’est pas arrivée dans ce secteur immédiatement, elle a d’abord entrepris des études en médecine avant de se former comme assistante vétérinaire.
J’ai arrêté de travailler à la naissance de mon troisième enfant. Puis comme je suis passionnée par la couture depuis l’âge de treize ans, j’ai finalement décidé d’ouvrir mon magasin cet automne. Cela faisait deux ans que je réalisais des articles pour bébés donc c’est un pas supplémentaire assez naturel finalement.
Au P’tit Python, un coin est toujours dédié à cette activité et c’est d’ailleurs son véritable berceau d’enfance qui est exposé en décoration.
Dans sa mercerie, on y trouve également une partie « tissus », du matériel de broderie et de tricot ainsi que tout ce dont une couturière a besoin (du fil, de la laine, des fermetures éclair,…).
On parle de couturière mais il y a aussi une part non négligeable de clientèle masculine,
tient à préciser Séverine Python. Pour les moins aguerris, elle propose des cours pour apprendre à manier la machine à coudre, à faire du tricot ou à s’essayer à la broderie.
Pour l’instant, c’est en stand-by puisque je ne peux recevoir que trois clients à la fois mais ça reviendra.
Service de retouches efficace et rapide
Actuellement un peu limitée par les mesures imposées pour lutter contre le coronavirus, elle fourmille d’idées pour étoffer son offre. Des nouveautés seront donc annoncées une fois que la situation sera meilleure. Pour l’heure, elle offre déjà un service apprécié pour tout ce qui est retouche de vêtements et de textiles.
Je suis épaulée par deux collaboratrices pour raccourcir les délais au maximum et cela fonctionne bien ainsi.
La quadragénaire, quant à elle, a reçu sa première machine à coudre pour le Noël de ses treize ans.
J’habitais dans un locatif en pleine ville de Neuchâtel et c’était un parfait moyen d’évasion.
Et aujourd’hui, la voilà à la tête de sa propre boutique.
Ça tourne pas mal malgré la situation, les gens ont l’air content et je suis optimiste pour la suite,
s’encourage-t-elle. Par rapport à la vente par internet, particulièrement en vogue en ce moment, elle a de réels atouts à faire valoir. Notamment le contact direct avec la clientèle et les produits ainsi que le suivi personnalisé.
Les gens sont parfois déçus par ce qu’ils achètent sur le net. Ici, ils peuvent toucher, comparer, évaluer et ça compte.
C’est ce qu’on appelle un bon filon !
Kevin Vaucher