Rencontre de hockey profs-élèves
Match nul, ambiance canon !
Vendredi après-midi dernier, le Centre de sports de glace de Fleurier a une nouvelle fois vibré « comme jamais ». Qui dit début d’année civile dit aussi traditionnelle rencontre entre les professeurs et les élèves de l’École Jean-Jacques Rousseau. Ceux qui n’étaient pas sur la glace, à essayer de faire tomber « les grands », avaient pris place en tribune où un soutien bruyant et constant a fini par payer.
Les vieux roublards de Rousseau
Est-ce les élèves qui avaient une bonne équipe ou les profs qui avaient mal révisé ? En tout cas, ce sont les plus jeunes qui ont fait la différence dans le premier tiers-temps, soldé sur le score de 3-2 en leur faveur. Après une courte pause, les élèves ont manqué de faire le trou par 4, 5 puis 6 fois à la suite. Mais ce sont finalement les profs qui ont renversé la vapeur. Moins rapides mais plus malins, les « vieux roublards de Rousseau » ont fait passer le tableau d’affichage à 3-5 à l’entame du dernier acte.
Le but qui compte double ?
De quoi sonner un peu le public, acquis à 99% à la cause des élèves. Oui, en cherchant bien, on devait bien trouver quelques supporters « adverses ». Puis le score passa à 4-7 et nous nous sommes dit un peu tôt que la messe était dite et la leçon terminée. Les plus jeunes ont fait exploser la patinoire en égalisant à sept partout à six minutes du terme de la partie. Il semblerait bien que le tableau d’affichage soit passé miraculeusement de 5-7 à 7-7. Mais nous préférons laisser ce dossier dans l’ombre de notre rédaction faute de témoignages convaincants et neutres sur ce sujet…
La fuite des professeurs
Finalement, le match se termina sur le résultat officiel de 8-8. Cet épilogue a été fêté comme une victoire par les élèves qui n’ont pas souvent réussi à accrocher leurs aînés lors de cette joute sportive amicale. Une prolongation ? Les jeunes semblaient partants. Les « vieux roublards » un peu moins. La sonnerie avait retenti. Et pour une fois, ce sont eux qui se sont dépêchés de prendre leurs affaires pour filer hors de la « salle de classe ».
Kevin Vaucher