Réponse à M. Rosselet-Christ
Merci à M. Rosselet-Christ pour sa longue lettre concernant les débats au Conseil général sur la création d’un parlement des jeunes au Val-de-Travers. Un brin paternaliste, il exprime néanmoins une inquiétude majeure, partagée par bien des Vallonniers, concernant le désintéressement de la population pour la chose politique.
Pour ma part, je suis toujours désolé quand j’entends que « ça ne sert à rien » ou qu’ « on ne peut rien changer » à propos des affaires
communales.
Nous pratiquons en Suisse la démocratie directe, que bien des pays nous envient, et il est essentiel de la sauvegarder et de la transférer aux générations futures.
La population doit sentir que la politique communale reflète les problèmes qu’elle rencontre dans sa vie et qu’elle peut y trouver des solutions immédiates. Le fait d’attendre quatre ans avant de créer un parlement des jeunes me semble un bon exemple de la façon actuelle de décourager les gens à s’impliquer dans la politique locale.
Richard Wilson, Travers