Riverains des futurs parcs éoliens, voici ce qui vous attend…
Le Journal de Sainte-Croix nous l’apprend, les riverains du parc éolien du Mont des Cerfs découvrent avec effroi l’envers du décor…
Début mai, une soixantaine de personnes a répondu présent à l’invitation de Paysage Libre Vaud pour s’exprimer sur les répercussions du parc éolien sur leur quotidien.
Quelques témoignages tirés de l’article :
« Les nuisances sonores du parc ne font plus aucun doute. Lorsque le vent d’ouest souffle, le bruit se propage dans un rayon qui intègre les quartiers de l’hôpital, de la gare et de la Sagne. (réf : distance env. 1000m) les habitants parlent de bruit comparable à celui d’une autoroute, d’une machine à laver, d’un avion ou encore d’un chantier. En particulier la nuit : nous ne pouvons plus dormir la fenêtre ouverte, témoigne une habitante. De plus, les lumières rouges dérangent fortement loin à la ronde »
« Le bruit est décrit comme une onde ressentie dans tout le corps, il touche le système nerveux. Je ne comprends pas pourquoi les éoliennes ont été placées si près du village et font subir toute cette gêne aux habitants. La nuit je ne dors pas, j’ai de la peine à réguler mon souffle comme si ma respiration se calquait sur le passage des pâles… Une riveraine dit : s’il fallait revoter, je dirais non… »
Selon une vétérinaire, les animaux ont un ressenti 50 à 100 fois plus développé que nous sur les vibrations au sol, eux aussi souffrent de cette situation, des changements de comportement ont déjà été observés. Mis devant le fait accompli, certains habitants regrettent que les atteintes à leur santé n’aient pas fait l’objet d’une vraie information avant la procédure.
Ces remarques ne m’étonnent malheureusement pas. Depuis longtemps informée sur les désagréments des parcs éoliens, j’ai souvent tenté de faire prendre conscience… on m’a répondu : ces parcs ne se feront jamais… ou encore : il faut trouver des solutions pour fournir de l’électricité… alors que le bilan de production d’une éolienne par rapport à ce qu’elle coûte en termes d’énergie est discutable.
Ajoutons les désagréments et la perte de valeur des maisons alentour… 37 machines hautes de 180m sont prévues sur la Montagne de Buttes et sur celle de Boveresse. Certaines à quelques centaines de mètres des habitations. À Sainte-Croix, on parle de 6 machines culminant à 160m…
Bon courage aux riverains de ces futurs parcs, qu’ils prennent conscience de ce qui les attend. Avec un aérogénérateur à environ 800m, je serai personnellement impactée par les infrasons et les effets stroboscopiques. Contre le tintement des pièces, la qualité de vie des habitants et des animaux ne pèse pas lourd.
Marie-France Perrin, Le Mont-de-Buttes