Il faisait chaud samedi passé sur les courts covassons où les Vallonnières étaient opposées à Confignon (GE) dans une rencontre contre la relégation. Les gagnantes sauvaient leur tête tandis que les perdantes se voyaient condamnées à la culbute. La capitaine Anne-Valérie Berthoud et ses coéquipières nʼont pas laissé planer le doute très longtemps sur lʼissue de cette rencontre. Après les trois premiers simples, le TC Couvet menait déjà 3-0 à la suite des succès de la capitaine, de Mariette Struchen et de Géraldine Fournier. Cette recrue de choix est venue épauler les Covassonnes en raison de lʼabsence de Sandra Schlaeppi (blessée).

Cʼest une bonne joueuse qui vient de Bullet. Cʼest une R6 donc cʼest une excellente recrue pour nous.

Ses résultats le confirment. Que ce soit en double ou en simple, elle a gagné ses quatre rencontres dʼinterclubs avec Couvet.

Une lutte intense pour Valérie Marquis

Mais revenons-en à samedi où le point décisif aurait déjà pu venir de la raquette de Valérie Marquis, alignée dans le dernier simple de la journée. Après avoir perdu le premier set 2-6, elle sʼest magnifiquement accrochée pour remporter la deuxième manche au tie-break. Les deux joueuses étaient donc embarquées dans un ultime set où chacune aurait pu faire la différence. Cʼest finalement la Genevoise qui a conclu victorieusement cette belle confrontation (aussi au tie-break). Le point décisif est finalement venu du premier double composé de Berthoud et de Fournier (6-3, 6-0). Katia Currit et Masami Nakamura (diminuée par un problème à une épaule) ont concédé le second double, sans conséquence (4-6, 3-6).

« Très contente de notre parcours »

Cette victoire 4-2 permet au TC Couvet de rester en deuxième ligue. Une catégorie de jeu que les joueuses vallonnières ont rejointe cette saison et qui leur correspond bien.

On a vraiment lʼimpression dʼêtre dans une ligue qui nous convient parfaitement, cʼest vrai. On a commencé un peu difficilement contre La Chaux-de-Fonds (0-6) mais il y a toujours des équipes largement au-dessus des autres, peu importe la catégorie. Puis on sʼest idéalement relancées contre Grolley (5-1) avant de perdre 5-1 contre Groupe E/Fribourg. Cʼest juste ce dernier match qui aurait pu être mieux négocié, sinon on est très contentes de notre parcours,

récapitule Anne-Valérie Berthoud.

Essai non concluant pour le TC Fleurier

Si elles ne sont pas parvenues à terminer à lʼune des deux premières places du groupe, synonymes de tour de promotion, les Covassonnes ont finalement rempli leur objectif « maintien » avec succès. Ce barrage bien maîtrisé contre Confignon a confirmé bien des choses pour elles.

On se plaît bien en deuxième ligue et on va essayer de sʼy faire une place durablement.

Couvet a les joueuses de qualité pour le faire. Le Courrier suivra ça de près. Tout comme il suivra les hommes du TC Fleurier, de retour en deuxième ligue lʼannée prochaine, après une saison non concluante en première ligue. Le niveau était élevé et le club fleurisan nʼa raisonnablement pas voulu jouer la surenchère pour attirer un ou deux renforts pour ces interclubs.

Les vétérans ont de « bons restes »

Une stratégie prudente et formatrice. Les jeunes Thibault Zehnder et Mirco Claudio ont ainsi fréquemment eu du temps de jeu. Samedi encore, ils ont foulé le terrain dʼYverdon dans le barrage contre la relégation. Battus par plus forts quʼeux, les Fleurisans nʼont aucun regret à avoir après cette défaite 8-1. Cʼest sans doute mieux de terminer comme ça – par une défaite sèche – que dʼêtre relégués après avoir longtemps cru au sauvetage. Ce nʼétait apparemment pas le week-end du TC Fleurier puisque les vétérans (plus de 45 ans) ont manqué la promotion dans leur match contre Genève-Champel 2. Les « anciens » ont malgré tout vendu chèrement leurs « vieux os » en sʼiclinant 3-4. Guillaume et Frédéric Mairy ont apporté deux points en simple. Guillaume Mairy, encore, et Thierry Jequier ont apporté le troisième point en double mais cela nʼa pas suffi pour gagner. Leur saison prouve néanmoins quʼil y a de « bons restes » chez les plus de 45 ans fleurisans.

Kevin Vaucher