Les résultats et le classement à la fin de ces trois rencontres parlent d’eux-mêmes. Le TC Couvet a parfaitement répondu présent contre Bolligen et Romont. à chaque fois, les Vallonnières ont partagé l’enjeu avec ces équipes. Quant à la défaite 0-6 contre Schlossmatte (Nidau), le Courrier a souligné la semaine passée la forme trompeuse de cette « roue de vélo ». Au classement, Couvet et Bolligen ont terminé avec six points. Romont en a emmagasiné huit pendant que Schlossmatte en dévorait le double. Un tableau prometteur pour l’équipe locale en vue de la saison prochaine. En gommant certaines erreurs et surtout en prenant confiance en leur gros potentiel, les filles du TC Couvet auront un beau coup à jouer. Samedi contre Romont, elles auraient très bien pu l’emporter avec un peu plus de conviction et d’implication dans certains gestes. Ce n’est pas moi qui le dit mais Fernand Zigerli.

« Être plus compétitrice sur certains points »

Ancien joueur du TC Fleurier et premier supporter des Covassonnes, il se montre aussi bienveillant qu’exigeant avec elles.

En montant d’une catégorie et en jouant en 2e ligue l’année prochaine, elles devront apprendre à s’accrocher. Typiquement, Sandra (Schlaeppi) a de nouveau bousculé une joueuse mieux classée qu’elle ce samedi mais elle a laissé filer le succès dans le super tie-break du 3e set (6-0 / 1-6 / 7-10). C’est du tennis plaisir mais il faut savoir être un peu plus compétitrice sur certains points importants. Elle a su l’être par le passé en devenant plusieurs fois championne cantonale.

L’ancienne joueuse du TC Marin (1re ligue) saura assurément déchiffrer les encouragements codés dans les propos de celui qui n’est autre que son papa. Dans les autres parties, Mariette Struchen (6-0 / 6-1) et Masami Füeg-Nakamura (6-2 / 6-1) ont facilement pris la mesure de leur concurrente respective. Face à la numéro 2 fribourgeoise, Valérie Marquis a eu – trop – fort à faire quant à elle (0-6, 3-6).

Des filles qui ont du sens

Katia Currit et Anne-Valérie Berthoud ont apporté un troisième point en double pour porter la marque à 3-3. De quoi donner le sourire au supporter de 79 ans :

C’est important d’avoir une équipe féminine compétitive au Vallon. Dans le canton de Neuchâtel, elles ont tendance à disparaître progressivement. Il doit en rester quatre ou cinq, pas plus. C’est un problème généralisé chez les petits clubs qui rencontrent des difficultés face au manque de relève.

Un constat partagé par Mariette Struchen, en charge de la formation des juniors :

Si je tiens compte de Couvet et de Fleurier, j’entraîne seulement quatre fillettes par exemple.

Peut-être que le manque d’infrastructure pour taper la balle en période hivernale est une des explications ? En tout cas, on se réjouit de retrouver les six joueuses vallonnières et le sympathique Fernand dans quelques mois du côté de Couvet. Il y a le temps de récupérer d’ici là !

Kevin Vaucher