Tourismo-sceptique
Lʼété a déjà bien pointé son nez et lʼatmosphère fleure bon les vacances. Et il semble que les envies, environnementalement délétères, renaissent chez les « pigeons » voyageurs, un paradoxe à la suite de lʼémerveillement des ciels limpides de traînées de réacteurs. Mais, est encore plus paradoxale la mode du « tourisme de lʼextinction ».
Comme tout concept touristique, il consiste à aller voir en vrai, ce que lʼon ne peut voir chez soi, mais y ajoute le frisson que la génération suivante ne pourra le voir. Soit, observer en liberté ours polaires, morses, phoques et autres espèces animales dépendantes des glaces de lʼArctique et menacées en raison du réchauffement climatique. Ainsi, des gens font plusieurs milliers de kilomètres en avion, avant plusieurs heures de voiture et de bateau bien « quʼhybride » pour contempler aux jumelles une faune, justement victime de ce genre de tourisme hypercarboné !
Ceci nʼest plus de lʼincohérence, mais du cynisme ou alors lʼexpression même de la bêtise humaine. Hors, cette dernière, contrairement à la biodiversité, sait malheureusement toujours se renouveler…
Rabov