Tous azimuts
La proximité, ça se soigne!
Les annonces de fermetures des petits commerces de proximité, des épiceries de quartier ou des marchés du coin nous attristent, voire nous indignent, toujours.
Avec la pandémie, chacun d’entre nous s’était, soudain, souvenu d’eux. Nous avions vu en eux une certaine sûreté que n’avaient plus les grands centres et un service local et essentiel à la communauté à préserver. Puis, comme à l’ordinaire, nous avons oublié, l’habitude est revenue et nous les avons peu à peu délaissés…
Alors oui, on peut me rétorquer moult arguments déjà entendus. Que les horaires de ces lieux ne sont pas adaptés à la trépidante vie actuelle, que d’aller à gauche et à droite pour ses courses demande un temps que cette même vie n’offre plus, ou simplement avancer celui du prix. Oui, ceux-ci sont recevables, mais alors pas de jérémiades, ni de regrets et pas de «mais si j’avais su» lorsque les portes restent définitivement closes…
Le commerce de proximité, il faut le soigner, faire l’effort du déplacement et parfois celui des centimes supplémentaires… Et ne pas uniquement penser que le voisin le fera !
Rabov