Lettre ouverte
TransN : liaisons avec Les Verrières plus rapides
La situation actuelle a demandé, au fil du temps, bien des adaptations. Parfois, cela débouche étonnamment sur un élément positif : depuis la reprise des écoles le 11 mai, le village des Verrières est désormais relié rapidement aux villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds via La Brévine.
Ce n’est pas un miracle : comme la ville de Pontarlier n’est, pour l’instant, plus desservie par les bus TransN, ceux-ci circulent systématiquement via les villages des Bayards et de Saint-Sulpice, ce qui n’était pas le cas auparavant lorsque leur parcours allait outre-frontière. Pour l’instant donc, du lundi au vendredi, sauf fêtes générales, les bus de 6 h 04 et 7 h 04 au départ des Verrières donnent correspondance aux Bayards avec le car postal pour La Brévine, ce dernier ne circulant pas durant les vacances scolaires. Le trajet en direction du Locle, au lieu de passer par Neuchâtel, est ainsi raccourci d’une heure par trajet simple course, ce qui n’est pas anecdotique. Il est réduit d’une demi-heure si l’on veut rejoindre La Chaux-de-Fonds.
Bien sûr, dès la reprise des liaisons avec Pontarlier, ces possibilités risquent de disparaître.
Nos autorités communales et cantonales feraient bien de maintenir ces liaisons en prolongeant la ligne exploitée par
CarPostal jusqu’aux Verrières-Gare et en permettant la circulation des deux premières courses également durant les vacances scolaires, ce qui n’est actuellement pas le cas. Le coût annuel d’une telle adaptation se situe aux alentours de Fr. 63’000.-, moins les recettes de la vente des billets et abonnements qui en résulteraient. C’est une goutte d’eau face à l’océan prévu pour la nouvelle ligne ferroviaire reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds par voie souterraine. 1200 habitants sont concernés.
À l’heure où nous sommes priés de passer le moins de temps possible dans les transports en commun, il est indispensable pour nos autorités de prouver à la population en général et aux travailleurs en particulier que la santé de chacun est un objectif prioritaire. Le projet ci-dessus, que j’appelle de mes vœux depuis près de deux ans, fait partie intégrante du respect et du bon sens que l’on est en droit d’attendre de nos décideurs, surtout en période de pandémie.
à bon entendeur !
Sylvain Moser, Les Verrières