Un nouveau nom s’ajoute au programme

Annoncée en décembre dernier, la programmation du Trouble A music festival s’étoffe d’un nouveau nom. Ce jeudi, les organisateurs du nouveau festival, qui se tiendra début juillet à Fleurier, dévoilent la venue de The Woohoo, groupe folk rock fondé par Valérie Martinez et Zep, l’auteur notamment de Titeuf. « C’est une pépite musicale », relève immédiatement Patrice Jeanneret. En début d’année, le président du festival cherchait encore des artistes pour un créneau libre dans le programme lorsqu’il a pris connaissance de plusieurs articles de presse sur les débuts musicaux du groupe. Contact est alors pris par e-mail. « Le retour fut positif », note Patrice Jeanneret. « Dès le visionnage d’une vidéo de leur concert, nous sommes tombés sous le charme ».

Constitué en 2022, The Woohoo est le fruit de la rencontre, à l’automne 2020, entre la musicienne genevoise Valérie Martinez et le dessinateur Zep, passionné de musique qui a déjà collaboré avec Alain Souchon, Bénabar ou Jean-Jacques Goldman comme guitariste. Le résultat de cette alchimie est un folk rock mélodieux et intimiste, qui « complète idéalement la programmation éclectique et de qualité » pour le président de l’organisation. Un style qui conviendra également parfaitement, selon Patrice Jeanneret, à l’atmosphère de la scène de L’heure bleue.

Première cantonale

Outre le fait que le style de The Woohoo s’intègre bien dans la philosophie du festival, le spectacle du groupe sera une première dans le canton. « Il y a une certaine fierté à être les premiers à les avoir », relève-t-il.

Bien que Patrice Jeanneret reconnaisse que la popularité d’une personnalité comme Zep est un avantage pour le festival, il souligne que le projet musical de The Woohoo se démarque entièrement des carrières artistiques respectives de ces deux membres. « Leur musique, personnellement, je trouve cela superbe ! », avoue-t-il. Le folk rock du groupe sera à découvrir le samedi 8 juillet, à 17 heures.

Pour cette première édition de Trouble A, la billetterie connaît un « démarrage timide ». « Nous n’avions aucune idée de la réaction du public », reconnaît le président du festival. « Mais les agents et les professionnels nous disent qu’à partir de la fin avril et de début mai, cela devrait commencer ». Toutefois, ce dernier indique que les retours du monde musical sont positifs et que le comité reçoit régulièrement des propositions d’artistes, et ce même si la programmation est complète. « Le format 100% suisse intéresse », estime Patrice Jeanneret. « Une belle image a été créée, mais cela doit désormais se traduire en succès de popularité », conclut-il.

Peut-être que l’annonce de l’artiste mystère, la carte blanche du festival, à la mi-mai, donnera l’élan décisif ?

Gabriel Risold