Un départ qui ne passe pas inaperçu
Du tout grand Luc Floquet !
Après huit saisons, le fidèle entraîneur du FC Fleurier, Luc Floquet, « prend le maquis ». La disparition du FC Fleurier, et l’avènement du FC Val-de-Travers, mettra un terme à cette belle histoire. Il rejoindra Audax-Friul, en deuxième ligue. Il nous explique son choix avec (bon) sens, humanité et sérénité. Du tout grand Floquet !
Fidélité à ses joueurs
« Allez gamins » ou « Faites bouger votre bloc équipe » sont autant de phrases emblématiques signées Luc Floquet en bord de terrain. Elles reflètent parfaitement l’état d’esprit rassembleur du technicien français qui évoque son choix le cœur serré. « Cette décision n’a pas été facile à prendre. C’est ma fidélité sans faille au FC Fleurier et la passion indéfectible avec laquelle j’ai accompagné mes joueurs qui m’ont poussé vers ce choix. Ils m’avaient tant apporté humainement que sportivement que je me voyais mal effectuer une sélection (ndlr : en vue de la création du FC Val-de-Travers) et écarter des garçons en qui j’ai toujours cru. »
Sans rancune aucune
Luc Floquet a préféré s’éclipser en même temps que le FC Fleurier. « Je précise néanmoins que j’étais en faveur de la fusion des clubs de foot du Val-de-Travers car les intérêts personnels ne doivent jamais prendre le dessus sur l’intérêt collectif. » Intègre et entier, l’homme repartira la tête pleine de souvenirs : « Je pars sans aucune ombre au tableau avec nos beaux parcours en coupe neuchâteloise et la belle épopée en coupe de Suisse dans mes bagages. » Comme souvent avec lui, l’humain n’est jamais loin du sportif.
Bon vent « gamin »
« Sans flatterie, je retiens surtout toutes les personnes que j’ai côtoyées. Fleurier m’a donné plus que n’importe quel club et Dieu sait si j’ai vécu d’autres aventures formidables
dans ma carrière. J’ai senti un amour véritable et constant de la part des spectateurs, des sponsors et des dirigeants, tellement investis. Je n’oublie pas non plus les personnes chères qui nous ont quittés durant ces huit années. Surtout, je ne remercierai jamais assez l’équipe que j’ai dirigée ces deux dernières saisons. Vraiment, je n’ai pas de mots… » Alors, je me chargerai des mots de la fin : bon vent « gamin » !
Kevin Vaucher