Musique
Un programme 2024 qui promet une sacrée ambiance
En début de semaine, les organisateurs de Trouble A ont levé le voile sur la programmation de la deuxième édition du festival de musique 100% suisse. Du 13 au 15 septembre prochain, sur le terrain des Lerreux à Fleurier, deux scènes accueilleront les concerts de dix-huit artistes ou groupes.
« On peut dire qu’il y a du ‹ matos › au programme, on ne va pas s’endormir à Trouble A ». L’avis de Pascal Magnin, alias « Bino », président de l’association Trouble A music events et passionné de rock, augure d’une prometteuse deuxième édition. Mardi, les organisateurs du festival fleurisan de musique 100% suisse ont dévoilé la programmation du millésime 2024. À l’affiche, 18 artistes ou groupes suisses ou résidant en Suisse, un petit changement par rapport à l’année dernière, qui se produiront sur le terrain des Lerreux, les 13, 14 et 15 septembre prochain.
Des dates qui sont la principale modification pour cette deuxième édition. « En juillet, nous étions un peu coincés entre l’Abbaye et les départs en vacances. Nous avons estimé que se positionner en fin de saison des festivals permettait de nous démarquer », explique Patrice Jeanneret, directeur de Trouble A, ajoutant que leurs partenaires du milieu musical ont reconnu la pertinence de cette option. Autrement, le concept sera reconduit avec deux scènes, l’Heure bleue en open air et Artemisia sous un chapiteau d’une capacité revue légèrement à la baisse. Espace food trucks, yourte à absinthe et animations diverses seront aussi présents pour accueillir les festivaliers.
Du rock mais pas que…
Au niveau musical, la programmation fait la part belle au rock sous toutes ses formes. Le vendredi soir, le groupe rockabilly chaux-de-fonnier Seriously Serious ouvrira les feux à 18 h 15 sur la scène de l’Heure bleue, suivi du trio rock zurichois Velvet two stripes et du groupe de hard rock vaudois, Sideburn. Samedi, Gotus, supergroupe qui réunit des anciens musiciens des groupes de hard rock Gothard et Krokus, se produira en deuxième concert sur la grande scène. « C’est le gros coup du festival. Ce concert est une exclusivité en Suisse romande en 2024 », détaille Patrice Jeanneret. « Le guitariste, Mandy Meyer, est à l’origine de tout le hard rock en Suisse, et aux claviers le Neuchâtelois Alain Guy est l’un des meilleur de notre pays », ajoute Bino, en amateur averti. Le dimanche, le rock et le pop-rock seront portés par le Vaudruzien Félix Rabin et les groupes Tafta et Private Blend.
Néanmoins, folk, pop ou reggae seront aussi à l’honneur durant ces trois jours. Notons, Fanny Leeb et son mélange de folk et soul et l’électro-pop du groupe Stevans le jeudi. La Pop de l’auteur-compositrice-interprète valaisanne Sophie de Quay ou le reggea-flok du zürichois d’adoption William White seront des moments forts le samedi. Le dimanche soir, la pop italienne du tessinois Valentino Vivace fera assurément danser le public, tandis que le bernois Nils Burri clôturera le festival sur la scène Artemisia avec sa pop-folk. « Il est très connu en Allemagne et en Autriche et il m’a dit dans son dernier mail qu’il allait mettre le feu au festival », se réjouit Patrice Jeanneret.
Soirées DJ et journée « famille »
Pour prolonger l’ambiance, les organisateurs désirent également mettre en place, à partir d’une heure du matin et jusqu’à quatre heures, des soirées avec DJ, les vendredi et samedi soir. « Le but est de permettre aux festivaliers de poursuivre la fête et d’intéresser peut-être un autre public », précise le directeur de Trouble A. La journée du dimanche débutera, elle, à 11 h, avec des concerts tout au long de l’après-midi et de la soirée. « Nous voulons que cela soit la journée famille du festival avec diverses animations pour les enfants et les jeunes », poursuit-il.
Lors de cette deuxième édition, c’est environ une affluence de 1500 à 2000 personnes par soir qu’espèrent les organisateurs. « Il n’est pas facile de s’immiscer dans le florilège de festivals qui existent », reconnaît le directeur de Trouble A, en restant convaincu que l’ADN 100% suisse est porteur. Bino abonde en ce sens. « Comme l’a dit Nemo, le gagnant de l’Eurovision, la scène suisse n’a rien à envier aux autres », ajoute le président de l’association, certain qu’un événement le week-end du Jeûne attirera du monde. Preuve peut-être de leurs dires, la RTS est, partenaire média principale de cette édition une « belle marque de confiance », selon Patrice Jeanneret. La billetterie a ouvert hier mercredi, avec une action « coup de poing » jusqu’au 1er juin et un pass pour les trois jours à 99 francs et le festival demeure gratuit pour les moins de douze ans.
Gabriel Risold