Volleyball LNA
Un set assez, deux et trois sets trop !
Le calendrier a quelque peu savonné la rampe de lancement 2021/22 du VBC Valtra en lui plaçant deux gros adversaires sur sa route pour les deux premiers matches. Avant de se déplacer à Neuchâtel pour y affronter le NUC ce dimanche (17 h 30), les joueuses de Luiz Souza avaient droit à Sm’Aesch Pfeffingen comme mise en bouche dimanche passé. Après s’être montrées à la hauteur dans le premier set, les Vallonnières ont perdu pied et elles ont décroché dans les 2e et 3e sets. La marche était simplement trop haute pour elles.
Groupe E Valtra – Sm’Aesch Pfeffingen 0–3 (20-25, 9-25, 12-25)
Un 1er set riche en promesses
Ce premier match de la saison pourrait être résumé en : un bon set, une défaite et du travail ! Avant d’arriver à cette conclusion, disons que tout a bien commencé. Isaline Taillard a réussi un excellent service pour offrir le 1er point 2021/22 à son équipe. Combatives, parfois euphoriques, les joueuses de Luiz Souza se sont battues sur chaque balle dans le premier set. Une opposition qui a parfois poussé les favorites visiteuses à la faute et on les a alors senties fébriles. Valtra pouvait-il aller chercher ce premier set ?
Oui, c’était tout à fait possible. Preuve en est, le score de 10-10 puis de 12-11 puis de 16-15 et finalement de 17-16. Mais à partir de là, l’adversaire a mieux négocié les points importants et a réussi à passer en force pour s’imposer 20-25. Dommage notamment d’avoir offert trop de balles « faciles » pour des attaques en diagonale. Les volleyeuses du cru y ont-elles suffisamment cru ? En tout cas, elles ont laissé échapper leur chance et elles n’ont plus autant existé par la suite. Qui l’eût cru ?
Le bon « spirit » de Lejla Kurtaliqi
Le tiers médian a été clairement le moins réussi. Erreurs au service, imprécisions et réceptions manquées, Valtra s’est littéralement éteint. La fébrilité a changé de camp et l’euphorie a disparu. Le « six vallonnier » a constamment été derrière le « six bâlois ». Pire, le tableau d’affichage est passé de 9-13 à 9-25. Pour résumer, le VBC Valtra a perdu douze points à la suite et toute sa combativité. Dix-huit minutes seulement ont été nécessaires pour expédier cette manche à oublier. La manche suivante a été perdue une minute plus rapidement encore mais l’état d’esprit a été meilleur.
Ceci grâce à des joueuses qui ont laissé entrevoir plus de rébellion que les autres comme la libéro Lejla Kurtaliqi. Mais il y a eu globalement trop peu de communication et les Vallonnières se sont fréquemment « marchées » dessus. C’est compréhensible pour un premier match avec de nombreuses nouvelles joueuses mais ce serait une excuse trop facile à avancer.
Kevin Vaucher
Tenue de soirée exigée !
Quarante-huit heures avant de fouler le parquet d’espaceVal, les joueuses ont été présentées au public, sponsors et amis du club vendredi en début de soirée à l’Alambic. La diversité culturelle de cette équipe a été habilement mise en avant par la voix du club René Perret. Chaque recrue d’origine étrangère a ainsi prononcé quelques mots dans sa langue maternelle. On a successivement entendu du russe, du lituanien, de l’ukrainien, de l’espagnol, de l’anglais typé américain ou encore du portugais (d’une
fille brésilienne) sur la scène, au fil des remises de maillots assurées par la présidente Joëlle Roy.
Sportivement, le coach Luiz Souza a confirmé et signé son souhait de voir ses protégées terminer dans le top 8. Exceptés trois ou quatre favoris qui lui semblent intouchables, il est convaincu que ses joueuses ont les moyens de rivaliser avec toutes les autres formations. Pour ce faire, il faudra que les piliers d’expérience de l’équipe passent à travers les blessures autant que possible. Un volontaire pour traduire « bonne saison » en ukrainien ou en lituanien ?