Une gouvernance à l’écoute des citoyens
Ainsi, le 26 novembre prochain, les électeurs et électrices vallonniers-ères se prononceront sur la possibilité – ou pas – d’élire le Conseil communal par la population.
Si un changement de système paraît peu probable, l’initiative a le mérite d’exister, à l’image des Verts-tes qui tentent de briguer un siège au Conseil fédéral et dont les chances sont quasi nulles. Pas question, donc, de changer quoi que ce soit, tout va très bien Madame la marquise…
N’empêche, l’éventualité du coup de pied dans la fourmilière a peut-être de quoi susciter quelques inquiétudes au sein de notre démocratie un brin opaque, voire poussiéreuse.
Un exemple ? Rappelez-vous, il y a quelques années, un jeune et prometteur politicien en devenir – aujourd’hui conseiller aux États –avait été brillamment et largement élu lors des élections communales. Le brave n’a jamais siégé et pour cause, un stratagème interne au parti avait permis à un « non-élu » de lui piquer le siège convoité. Certains pourraient bien s’en souvenir…
Autre exemple, pas terrible lui aussi : après la fusion, les autorités avaient instauré, avec raison, un système de tournus village par village pour permettre aux citoyens d’assister aux séances du Conseil général : « Nous souhaitons davantage de proximité avec la population », nous avait-on argumenté. Allez savoir pourquoi mais ça n’aura été qu’un feu de paille et c’est regrettable !
L’immobilisme vantant la stabilité est un atout dans une période calme mais en ces temps de changements rapides et colossaux, souhaitons une gouvernance à l’écoute des citoyens, innovante et réactive.
En conclusion, et quel que soit le verdict des urnes le 26 novembre, l’avis des 75% d’abstentionnistes sera le bienvenu…
Cédric Pellet, Noiraigue