La vie au Vallon
Christine et John Reymond: la richesse d’une vie toute simple !
« La vie est comme une pièce de théâtre : ce qui compte ce n’est pas qu’elle dure mais qu’elle soit bien jouée ! » Sénèque
Carte d’identité
Carte d’identité
Nom: Reymond – Calame
Prénom: John et Christine
Nés le: Christine, le 10 janvier 1952, à La Chaux-de-Fonds
John, le 23 décembre 1950, à Buttes
Parents de: Deux enfants – Fabrice et Sylvie – et grands-parents de Camille et Maxime puis de Timothée et Zoée
Profession: Enseignants – aujourd’hui retraités
Domicile: Buttes
Mais pourquoi nous ? Tu penses que notre vie intéressera les lecteurs !
C’est ainsi que Christine a réagi à notre invitation à dérouler le fil de leur heureuse vie de couple ! Un temps de réflexion et Christine et John, aujourd’hui établis à Buttes, acceptent la suggestion !
Enfances
Enfances
John naît à Buttes : « à Buttes ! » se plaît-il à préciser
Grâce à Mme Frauchiger, sage-femme du village !
ajoute-t-il, cadet d’une fratrie de quatre enfants, d’un père et d’une mère tous deux propriétaires du commerce de fruits et légumes du village. à l’âge de deux ans, déménagement à Neuchâtel, dans le quartier de Fontaine-André :
Une vraie vie de quartier, des gamins partout, une enfance dans la rue et surtout, une grande liberté, sans doute le bénéfice du statut de cadet !
précise John.
Christine vit une enfance différente. Fille unique d’un père mécanicien et d’une mère au foyer, elle grandit à La Chaux-de-Fonds, dans le quartier de Cernil-Antoine – près de l’ancienne usine électrique – :
Une enfance un peu trop protégée qui a fait que j’appréciais beaucoup l’école, au cadre plus sécurisant ! J’étais moins à l’aise avec les enfants du quartier !
Loisirs, scolarité et études
Loisirs, scolarité et études
John Reymond, très jeune, intègre les cadets :
Ah, les cadets de Neuchâtel, toute une vie qui a duré jusqu’à l’âge de vingt ans. Je m’y suis fait de nombreux copains et quelques amis, dont Jean-Claude Isch avec lequel on ne s’est jamais quittés !
De cette période, Christine se souvient de ses premiers coups de patins au sein du Club des Patineurs, une institution à La Chaux-de-Fonds. Autre institution que celle des grandes années du HC La Chaux-de-Fonds qui génèrent les premières sorties de Christine, au temps de l’adolescence. Au petit collège des Forges, à l’ouest de la ville, Christine garde de bons souvenirs de cette 1re année primaire d’alors, chez Mme Pétremand :
Une véritable joie ! C’est sans doute de là que vient mon désir de devenir enseignante !
Quant à John, deux noms d’enseignants lui reviennent à l’esprit :
Mlle Arlette Lesquereux puis, plus tard, Gino Pozzetto !
Collège latin, gymnase pédagogique et école normale – volée 1969-1971 – :
Mon choix a été rapidement très clair. Ras-le-bol du latin, faire des lettres, c’était non… Cependant le choix de devenir enseignant n’est pas du tout un choix par défaut ! Une vraie volonté !
Pour Christine, le cheminement est presque symétrique : école secondaire « classique », gymnase pédagogique au Lycée Blaise-Cendrars et l’école normale.
Je garde un souvenir lumineux d’Edgar Tripet, alors professeur d’histoire et de Denis-Gilles Vuillemin, des professeurs qui m’ont ouvert l’esprit et apporté un intérêt pour la chose politique !
Puis, c’est l’école normale, pour tous les deux ! à deux années près…
La rencontre et la famille
La rencontre et la famille
À la question : comment vous êtes-vous rencontrés ? La réponse fuse :
Grâce à Georges-Henri Pantillon et sa création de la Chorale du corps enseignant !
Nous sommes alors en 1975 et deux années plus tard, John et Christine se marient. Ou lorsque le Haut et le Bas se rencontrent…
Il ne voulait pas monter et moi je ne désirais pas descendre, nous nous sommes donc établis à Cernier !
John enseigne alors à Neuchâtel, Christine à La Chaux-de-Fonds, cette fameuse époque où les volées d’enseignants dépassaient la centaine et tous trouvaient un emploi répondant à leurs désidératas. Christine enseigne au collège de Bellevue, sous la direction de Françoise Theurillat d’abord avant celle de Jean-Michel Kohler. John, après une première année à La Coudre – collège de Sainte-Hélène – et une seconde année au cours de laquelle il bourlingue à travers la France d’abord, l’Europe du sud et du nord ensuite, se retrouve au collège de la Maladière, en compagnie de son collègue Jean Martin, celui qui deviendra directeur des écoles de la Ville de Neuchâtel. Si Christine pratique le volleyball à La Chaux-de-Fonds, John est un adepte de la course à pied – les premières étapes du BCN Tour ainsi que plusieurs éditions de Morat-Fribourg. Une carrière d’enseignants généralistes parallèle pour John et Christine :
Un métier extraordinaire, un métier de contacts, un métier ouvert à la multiculturalité, mais hélas, un métier qui n’existe plus ! Nous étions généralistes, aujourd’hui ils sont devenus des spécialistes. Généralistes, on découvrait et on observait les enfants sous toutes leurs facettes, dégageant une vision globale de leur évolution !
En toute simplicité
En toute simplicité
La famille d’abord ! Ce bonheur d’être parents et, aujourd’hui, grands-parents, transpire chez John et Christine. Cette proximité qu’ils ont choisi d’entretenir avec eux, cette priorité ainsi donnée à la famille font partie de l’équilibre de vie de « retraités en excellente forme et donc d’une grande disponibilité ». Une vie simple… Expression non pas péjorative lorsque l’on écoute Christine et John.
Non, une vie désencombrée, laissant de la place à ce qui compte vraiment. La famille et les amis proches. Une vie avec du temps pour soi, pour les autres et pour ses occupations favorites. Le jardin, le rucher, les activités d’entretien de sa forme physique… Et surtout, bénéficier de la grande qualité de vie du Val-de-Travers.
Lorsque vous aurez découvert le jardin caché – derrière la maison – de John et Christine, vous aurez compris qu’une vie simple peut être immensément remplie. Raison pour laquelle ils concluent ainsi :
Au Val-de-Travers, on y est toujours venus et on y a toujours été heureux !
Un pied puis deux au Vallon !
Un pied puis deux au Vallon !
Après Cernier, John et Christine s’établissent à Neuchâtel, dans le quartier de Beauregard d’abord, puis à Maujobia, précisant avec insistance :
Toutes nos vacances et nos fins de semaine, on était à Buttes !
La maison familiale, dont reste un point d’attache et d’ancrage fort, pour John d’abord, pour Christine ensuite :
La mentalité du Val-de-Travers est proche de celle des gens de La Chaux-de-Fonds !
C’est donc à Buttes que grandissent également leurs enfants. Et désormais leurs petits-enfants :
Être grands-parents, un véritable bonheur ! Un magnifique cadeau que nous ont fait nos enfants, nous sommes donc très proches d’eux, ayant opté pour accorder priorité à nos petits-enfants dans notre organisation familiale !
Et ces quelques mots :
Le Val-de-Travers, une qualité de vie environnementale et relationnelle exceptionnelle !
Regards extérieurs
Regards extérieurs
Nicole Droz, son amie d’enfance à La Chaux-de-Fonds, évoque Christine ainsi :
Une amie aux compétences hors du commun, elle se souvenait par exemple de tous les numéros de plaques des gens connus ! On a passé des vacances ensemble en Crête. On est restées très liées. Chaque rentrée scolaire, depuis notre retraite, on fait une course d’école ! Toutefois, la question du féminisme nous a un peu séparées ! Christine est une femme décidée, qui sait ce qu’elle veut. On ne se voit pas très souvent mais on s’appelle et on se donne des nouvelles de nos petits-enfants !
Autre ami d’enfance de John, Jean-Claude Isch, « benjamins » à 6 ans au sein des cadets, s’exprime ainsi :
John est une personne de confiance, honnête, qui sait ce qu’elle veut. On est restés amis sans doute parce que l’on a toujours été francs et transparents l’un vers l’autre. John est un homme d’une honnêteté exemplaire qui mérite qu’on le connaisse ! Très réservé, il peut être tout l’inverse lorsqu’il est en confiance !