L’homme qui murmure à l’oreille des « hard rockers » !
Gilles Simon
« Le rock est la foutue meilleure drogue du monde. » Angus Young
Carte d’identité
Carte d’identité
Nom: Simon
Prénom: Gilles
Né le: 22 août 1976, à Môtiers
Professions: Collaborateur scientifique au SECO-Secrétariat d’état à l’économie
État civil: Divorcé, père de Sofia 8 ans et de Sören 5 ans, en couple avec Veronica
Domicile: Fleurier
La porte s’ouvre… L’homme est souriant, chaleureux, avenant et réservé à la fois, à l’instar de Rodger et Fenouil, ses deux superbes chats, immédiatement entrelacés dans nos jambes. Pénétrer dans l’antre de Gilles Simon, c’est non seulement l’entendre dérouler sa belle et riche histoire de vie, mais c’est en même temps, découvrir et s’imprégner totalement de sa passion. « Scotché ! », à dire vrai, tant son univers fait rêver…
Enfance
Enfance
Gilles Simon grandit à Môtiers, avec sa sœur cadette Aline et ses parents enseignants. Une enfance heureuse :
Quelques vitres cassées en pratiquant le hockey sur terre avec les Pitteloud ! Et quelques années de foot au sein du mouvement junior du FC Môtiers !
Gilles évoque avec tendresse les très beaux souvenirs conservés de sa scolarité primaire :
Claire-Lise bien sûr, puis Denise Delachaux, Patrick Schurch dont je me souviens fort bien quarante ans plus tard tant j’adorais ce mec qui nous a beaucoup apporté ! Mmes Leiter et Calame et enfin Pierre-André Schurmann !
Gilles se souvient également de Mme Page :
Ça s’appelait l’Espoir, c’était un mélange de religion et d’extraterrestres ! Elle était très gentille !
C’est ensuite le grand saut à Fleurier :
Prendre le train avec les copains, l’aventure ! Je me souviens de quelques profs… Avec Pierre Aeschlimann, on était allés voir les oiseaux dans la Dombes, Raymond Berthoud et M. Vogel, un original ! Sinon, je n’ai pas de souvenirs particuliers de mon école secondaire !
Adolescence et études
Adolescence et études
Pas vraiment d’idées en fin de scolarité obligatoire !
Gilles opte pour l’école de commerce à Neuchâtel avec cette possibilité, au cas où, d’entrer dans le monde du travail au terme de ce cursus. En 1995, maturité économique en poche, il choisit de poursuivre ses études à l’Université de Neuchâtel, en droit, avec Jean-François Aubert mais aussi Petros Mavroidis, brillant professeur qui enseigne également à l’Université privée Columbia de New-York et à l’Université libre de Bruxelles :
J’ai eu la chance, après l’obtention de ma licence en droit en 2000, de devenir son assistant deux ans plus tard, dispensant un cours de droit international public ! C’était un peu le syndrome de l’imposteur !
ajoute Gilles, marque de sa grande humilité. En 2006, Gilles ajoute un brevet d’avocat à son portfolio et le 1er janvier 2007, il contribue à la création du Tribunal administratif fédéral à Berne. Depuis huit ans, il œuvre au sein du Secrétariat d’état à l’économie de la Confédération où il traite de sanctions internationales :
J’ai une chambre à Berne, j’y travaille les débuts et fins de semaine, le mercredi, je suis à Fleurier et pratique le travail à distance !
Vie privée et Val-de-Travers
Vie privée et Val-de-Travers
Gilles n’omet pas d’évoquer sa vie privée. Ses deux enfants surtout, Sofia – 8 ans – et Sören – 5 ans – auxquels il consacre le plus de temps possible, depuis son divorce. Il vit au premier étage de la maison familiale et apprécie beaucoup le Val-de-Travers :
J’y ai toujours habité, je m’y plais beaucoup… Idéal pour aller courir sur la piste cyclable par exemple. Ce qui est sûr, c’est que j’aime beaucoup y revenir après chacun de mes périples en Suisse et à l’étranger !
Il y accomplit nombre d’activités de loisirs – tennis de table, tennis, football et hockey sur glace, notamment. De surcroît, son engagement au sein de JEX – Jeunessexpress –, depuis les débuts de l’association, avec le 1er Août régional et le stand JEX à l’Abbaye. Et les concerts, en Suisse, en Europe et dans le monde…
La passion
La passion
Elles sont vivantes, je les ai vues de près, elles sont sorties de ma télé et de mon adolescence !
C’est ainsi que Gilles évoque ses idoles. Passionné de rock, de hard rock et de « metal », Gilles vit une véritable passion depuis plus de dix ans. La période bénie de MTV, les années 80 à 95, et ses clips diffusés en permanence ont sans doute marqué l’adolescence de Gilles :
Le souvenir de ces clips de Angus Young et AC/DC… Cette époque où je louais des cassettes chez Sudan !
Puis un premier concert, Bryan Adams, à la patinoire de Neuchâtel en 1991 ! Ensuite, plus rien n’arrête Gilles…
En séjour linguistique à Newcastle, j’ai revu Bryan Adams, en 1992 à Postdam ensuite, j’ai visité les studios Babelsberg et j’ai notamment ramené des vêtements de l’armée soviétique, en 1993 !
À partir de 2009, telle une consécration, Gilles écrit des centaines d’articles pour la revue Daily Rock, éditée à Genève :
J’y ai présenté des disques, rédigé des commentaires de concerts et des interviews de musiciens, bref j’ai commencé à côtoyer de près le monde de la musique !
Des noms ? Scorpions, Guns N’Roses, Mötley Crüe, Ramones et Europe, groupe avec lequel une connivence particulière s’installe…
En 2011, Gilles parcourt la célèbre Route 66 – Chicago à Los Angeles –, seul, avec un appareil de photo acheté pour l’occasion :
Je rêvais de ce voyage depuis tout petit. J’ai ensuite réalisé beaucoup de photos pour illustrer mes interviews d’avant concert. Dès lors, depuis 2015, la photo a pris le dessus sur l’écriture !
Avec un succès certain ! Pour preuve les contacts privilégiés développés avec Joey Tempest, chanteur du groupe Europe. Consécration, en 2016, il monte sur scène, en qualité de photographe, durant le concert du groupe, dont il est devenu le photographe officiel (cf. derniers coffret et pochette de leur album-live).
Regards extérieurs
Regards extérieurs
Pour Benoît Simon-Vermot :
Metal, le surnom de Gilles, est l’un de mes plus vieux amis ! Nous avons vécu les débuts de JEX. C’est une personne tranquille, affable, passionné de tout. Parmi ses diverses passions, le souvenir de la peinture. En quelques jours, il était complètement équipé. Il a dû peindre une croûte, une seule…
Sven Schwab connaît fort bien Gilles :
Grâce au hockey sur glace et on était à l’université ensemble. Il est rapidement devenu un véritable ami. Gilles est un gars mesuré, réfléchi, empathique, toujours à l’écoute des gens. Il adore débattre, très respectueux des opinions d’autrui. Sa discrétion ne nous permet pas toujours de bien mesurer qu’il est devenu une véritable référence dans le monde de la photographie de musiciens du monde du hard rock !
Symbiose
Symbiose
Lorsqu’il est à Berne, Gilles ne revêt ni costume ni cravate. Quand il monte sur une scène londonienne pour photographier Joey Tempest, il n’enfile pas de veste de cuir et ne chausse pas de santiags… Gilles demeure lui-même et assume sa manière d’être.
Je n’ai pas de cheveux longs ! Pas besoin d’ailleurs, car ces mecs sont des gars drôlement bien ! Tout comme mes collègues bernois d’ailleurs…
Gilles vit et gère parfaitement bien cet équilibre. Il est aussi à l’aise avec les représentants de tous les pays qu’avec les membres d’un groupe rock. Sa force ? Sa manière d’être, sa discrétion, son humilité. Sa détermination également sans doute, car il en faut pour vivre sa passion et ainsi la conjuguer avec une activité professionnelle et une vie privée. Gilles Simon est connu dans le monde entier sauf au Vallon. Bientôt, il couvrira la sortie du prochain disque de Bruce Springsteen. ça vous fait rêver ? Gilles lance, presque détaché et sans doute un peu à contre-courant :
Il faut rencontrer ses héros, on n’est jamais déçu !