La force et la tendresse de
Pauline Schneeberger !
« Il faut de la force pour être heureux. La liberté est simple et compliquée, car il suffit d’être soi pour se sentir libre ! » Christine Orban
Carte d’identité
Carte d’identité
Nom: Schneeberger
Prénom: Pauline
Né le: 13 août 1988, à Couvet, sœur de Quentin
Professions: Photographe et assistante socio-éducative
État civil: En couple avec Adrien, papa de leur enfant Ysia, née le 27.10.2019
Domicile: Môtiers
Quel parcours de vie que celui de Pauline Schneeberger, du haut de ses à peine plus de 30 ans ! Un parcours empreint à la fois de linéarité et de virages à 180 degrés. Des expériences plein la tête, des rêves plein les yeux ! Pauline grandit à Môtiers où elle vit jusqu’à l’âge de 12 ans. Avec ses amies Julie, Albertine, Corinne, Meret et son copain Simon, elle fréquente l’école de Môtiers et passe ses loisirs à vélo, dans la grotte pour y pratiquer des batailles de terre glaise et en tentant de descendre le Bied sur un matelas pneumatique avant qu’il ne crève. De son école secondaire, Pauline se souvient avec bonheur des cours d’histoire-géographie-éducation civique de Pierre-André Delachaux et de M. Smania ! « J’ai pris un an de retard scolaire et nous étions une bonne classe bien soudée ! ». Au terme de son parcours scolaire, Pauline est partagée entre la poursuite d’études au lycée et le théâtre : « J’ai opté pour le lycée, la vie en internat à Besançon semblant prématurée à ma mère qui me trouvait trop jeune pour vivre ce statut, et également pour suivre ma copine Julie ! ». Le choix est le bon puisqu’elle termine son cursus socio-pédagogique avec mention en 2008. L’envie de poursuivre des études au sein de la Haute école sociale de Fribourg amène Pauline à effectuer un stage de quelques mois au Centre Les Perce-Neige à Fleurier.
Premier virage
Premier virage
Le Brésil… Pauline choisit d’effectuer une première parenthèse dans son parcours en se rendant à Joâo Pessoa pour y faire, six mois durant, du bénévolat au sein d’une institution pour enfants de favelas :
De la capoeira, du cirque, de la photo et des entraînements de football !
C’est ainsi que Pauline apprend le portugais, en autodidacte « grâce aux enfants ». À son retour, Pauline alterne les petits contrats au sein du Centre Les Perce-neige à Fleurier. Second virage en 2011, départ pour l’Afrique du Sud, à Cap Town, pour un séjour de trois mois qui lui permettent d’obtenir son « first » ‒ diplôme d’anglais ‒ :
Une vie d’étudiante dans une maison transformée en véritable tour de Babel. Tous les dimanches soir, l’un d’entre nous confectionnait un repas typique de son pays d’origine ! Une magnifique aventure !
L’aventure continue au Maroc, avec sa première voiture, une VW décapotable de 1994, un hamac et un copain… Puis c’est l’Amérique du Sud, la Bolivie, le Pérou et le Paraguay :
Entre chaque voyage, je retrouvais mes petits boulots au Val-de-Travers et quelques formations en interne des Perce-Neige !
En 2014, Pauline postule pour être admise dans une école de photographie à Montpellier. Nouveau virage…
Projets de vies
Projets de vies
Après douze années de succession de contrats à durée déterminée au sein des Perce-Neige à Fleurier, Pauline ressent le besoin d’asseoir sa formation et de se « poser » au Val-de-Travers. C’est ainsi qu’elle entame une formation d’assistante socio-éducative qu’elle termine avec succès ce printemps 2020. Superbe aboutissement pour Pauline ! Autre projet de vie, d’une tout autre dimension, celui d’avoir un enfant :
Après 8 à 9 années de vie commune, nous avons partagé, avec Adrien, notre envie d’avoir un enfant ! Ysia est née en 2019 !
Sans oublier, Matahari, superbe chienne pleine de vie qui égaie la vie de la famille.
L’amour de la photo
L’amour de la photo
Grâce à mon père, j’ai toujours été passionnée par la photographie ! Lui-même a beaucoup pratiqué cet art !
À l’école secondaire déjà, Pauline suit les cours de François dans le cadre des ACO – activités complémentaires à option –. Dès lors, le projet de devenir photographe indépendante, dans la tête de Pauline aujourd’hui, commence à poindre.
J’ai tout laissé au Val-de-Travers et je suis partie à Montpellier d’abord, à Toulouse ensuite pour y obtenir mon diplôme !
Des études entrecoupées par le décès de son père, hélas, Pauline aurait tant aimé qu’il soit présent lors du terme de son cursus d’études, en 2017 :
Réussite de mon diplôme, avec mention !
Ajoute-t-elle avec un sourire qui en dit long sur la reconnaissance éprouvée pour Pascal, son père et pour Sylvie, sa mère.
Regards extérieurs
Regards extérieurs
Pas facile pour une mère de parler de sa fille ! Sylvie s’y adonne pourtant avec une belle objectivité :
Pauline est une fonceuse, un peu casse-cou parfois, entière mais tellement chaleureuse. Elle ne supporte pas l’injustice, sentiment encore exacerbé par son besoin de parcourir le monde, d’y apprendre la vie !
Quant à son amie de toujours, Julie Comment, elle est inarrêtable :
On a fait les 400’000 coups ensemble. Si nous sommes restées amies depuis 30 ans, c’est que c’est du solide. Pauline est une belle personne, bienveillante, ouverte, réfléchie, très – presque trop – généreuse. Elle se soucie toujours des autres avant de se soucier d’elle. Pauline est toujours là quand il le faut !
Force et tendresse
Force et tendresse
Il faut de la force à un « petit bout de femme » de cet âge pour surmonter les turbulences de la vie, habituellement réservées à d’autres, plus âgées. Ainsi, lorsque Pauline évoque son « envie d’humanité et de justice », elle sait de quoi elle parle. Pauline se décrit comme une femme énergique, têtue et rêveuse… Tout comme ses « témoins » d’ailleurs.
Elle en a vu du pays et des pays, Pauline. Cependant, sans doute grâce à cette force intrinsèque, acquise dans son plus jeune âge, Pauline en use pour la transformer en tendresse à l’encontre d’autrui. Donner à autrui pour construire un monde meilleur, plus juste. Pour être en accord avec elle… Voyager certes, mais revenir au pays, pays de ses racines ! Se consacrer à d’autres certes, mais s’octroyer du temps pour elle et les siens. Enfin, à la question : des regrets ? Une réponse pleine de maturité :
Non, je me demande simplement ce qu’aurait été ma vie si…